Dernier match de la saison pour les joueuses d’Aurélien DURAFFOURG ce samedi à Truchtersheim ! Une fin de saison qui verra l’ATH recevoir le club de l’ASUL Vaulx en Velin. Les positions étant déjà figées pour les 4 équipes de la poule, le match comptera d’autres enjeux et points d’attention. Forcément le retour tant attendu du public avec près d’une année à huis-clos mais également le départ de plusieurs joueuses et le dernier match dirigé par Aurélien DURAFFOURG.
Pour cette dernière, Christine ANDRÉ, qui commentera cette rencontre samedi aux côtés de Sophie MARANGÉ, vous propose ses 10 derniers éclairages :
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► LA SITUATION AU CLASSEMENTGrâce à sa victoire obtenue à Bouillargues (27-31), sa troisième en trois matches de play-offs, l’ATH est assuré de conserver la deuxième place de la poule A et donc de figurer dans le Top 4 de la D2.Samedi dernier, l’ASUL Vaulx-en-Velin a perdu (21-30) contre Le Havre, sa troisième défaite en trois matches de play-offs, et terminera en quatrième position, l’écart avec Bouillargues (3e) étant trop important (4 points).Le match aller, disputé le 8 mai, avait été remporté par l’ATH (28-29)..Playoffs D2F
Pos Équipe T W D L Pts 1 LE HAVRE 5 5 0 0 15 2 PIRATHS HANDBALL 6 4 0 2 14 3 NIMES BOUILLARGUES 5 2 0 3 9 4 ASUL Vaulx en Velin 6 0 0 6 6 .► LE HAVRE EN FINALELe Havre, qui avait bouclé la première phase tout en haut de la poule 1, est aussi déjà assuré de terminer en tête de la poule A des play-offs.Les Normandes, qui possèdent le statut VAP (Voie d’Accession au Professionnalisme), sont d’ores et déjà qualifiées pour la finale de la D2 qui désignera le champion, mais aussi et peut-être surtout l’équipe qui sera promue en D1.Dans la poule B, Celles-sur-Belle, le leader, possède deux points d’avance sur Saint-Maur, ces deux équipes se rencontrant samedi. Le match aller avait été remporté (28-21) par les joueuses des Deux-Sèvres.Enfin, après trois journées de play-down, Aunis/La Rochelle est relégué en N1. Dans l’autre poule, Rennes pourrait l’être aussi en raison d’une erreur administrative sur une feuille de match, celle de la victoire contre Clermont..► BAISSER DE RIDEAULe dernier match d’une saison est toujours un moment particulier. Les joueuses de l’ATH vont pouvoir l’aborder très sereinement, elles qui sont en train de réussir une campagne de play-offs épatante, invaincues après trois journées.Surtout, c’est le moment de saluer les joueuses en partance, trois piliers de l’équipe, trois internationales vont en effet quitter le club. Deux pour mettre un terme à leur belle carrière: Awa Diop et Kristyna Mika, une pour se lancer dans un nouveau challenge: Luciana Mendoza à Mérignac..► AWA DIOP, LE STYLE
Awa Diop (29 ans), ailière gauche, internationale sénégalaise, est arrivée en 2014 à l’ATH.« Je ressens que c’est la fin, raconte Awa Diop. Quand j’essaie de l’oublier, les gens me le rappellent. Mais ce n’est que la fin d’un chapitre, parce que je n’en ai pas fini avec le handball, je ne pense pas.Je suis motivée et aussi très contente de revoir notre cher public. J’espère qu’il répondra présent, j’ai hâte de le retrouver.Je vais profiter à fond, c’est le mot d’ordre. ».► KRISTYNA MIKA, LA PASSION DU JEUKristyna Mika (33 ans), ailière gauche, internationale tchèque, est arrivée en 2015 à l’ATH.Malheureusement, opérée des ligaments croisés du genou gauche ce mercredi, suite à sa blessure lors du dernier match contre Bouillargues, elle ne sera pas sur le terrain samedi.« On est toutes très affectées et tristes qu’elle ne puisse pas vivre pleinement cette dernière avec nous, raconte Dalila Abdesselam, la capitaine de l’ATH. D’ailleurs samedi dernier, on n’a pas vraiment fêté notre victoire, par respect pour elle.C’est presque une âme de notre groupe qui s’en va. “Sally”, Awa, Luciana, Aurélien, ce sont quatre personnes qui ont énormément apporté au club, aux gens qui les entourent, comme nous les joueuses en premier, grâce à leur professionnalisme, leur discipline, leur gaieté.
“Sally”, Awa et Luciana vont nous manquer, c’est certain, en termes de maturité, de sérénité, d’efficacité et de spectacle, sans oublier que chacune, à sa façon, pouvait être une vraie boute-en-train à l’intérieur du groupe. ».► LUCIANA MENDOZA, L’ÉLÉGANCELuciana Mendoza (31 ans), arrière droite, internationale argentine, est arrivée en 2018 à l’ATH.« Cette semaine est difficile pour nous, car on est toutes tristes pour “Sally”, raconte Luciana Mendoza. Samedi dernier après le match, on avait la satisfaction d’avoir gagné, mais aussi cette tristesse parce qu’on savait qu’elle allait manquer cette dernière rencontre si importante pour elle.Alors, oui c’est une semaine particulière parce que nous sommes plusieurs à partir et c’est maintenant plus une histoire de cœur que de handball.On va bien profiter de ce dernier match, d’autant plus qu’il se jouera avec du public, on va retrouver l’ambiance de “Truch” qui nous a tellement manquée.Pour résumer, il y a de l’envie, mais aussi de la tristesse de devoir dire au revoir à tout le monde. »
.► LA FIN D’UN CYCLE, LE DÉBUT D’UN AUTRELe match de samedi soir marque aussi la fin d’un cycle, celui entamé en 2014 avec l’arrivée d’Aurélien Duraffourg sur le banc de touche de l’ATH. Sept années durant lesquelles le club a grandi sur et en-dehors du terrain. Il est remonté en D2 en 2018, surtout, il est arrivé à s’y stabiliser.Mais s’il s’éloigne du terrain, le Bisontin prend la fonction de manager général pour continuer son travail de structuration du club.C’est Jan Basny, entraîneur de l’équipe nationale tchèque, qui sera à la tête du groupe de D2 à la rentrée pour entamer une nouvelle page de l’histoire de l’ATH..► L’AVIS D’AURÉLIEN DURAFFOURG« Sportivement, on a fait ce qu’on avait à faire la semaine dernière à Bouillargues, explique l’entraîneur de l’ATH. Ça nous a coûté une fortune puisque Kristyna s’est lourdement blessée.Mais donc, sportivement, on a fait ce qu’on avait à faire et j’aime à le répéter parce qu’il faut mesurer l’exploit que cela représente: nous intégrons le Top 4 de la D2 pour la deuxième fois en trois ans. Possiblement juste derrière les trois équipes au statut VAP. Et le faire avant la dernière journée, donc sur dix-sept matches, c’est exceptionnel.Cela nous donne le droit, ce week-end, de faire non pas du sport avec de l’humain, mais de faire de l’humain avec du sport. Et ça, c’est top !Nous allons pouvoir retrouver notre public, nos partenaires, nos bénévoles, nos jeunes licenciés. Et célébrer nos partantes, Awa, “Sally” et Luciana, trois joueuses emblématiques du club.On va pouvoir s’offrir un match dont on se fiche du résultat, parce que ce n’est pas le plus important. Évidemment, on va quand même le préparer pour le gagner, mais on ne cherchera pas ça ce week-end.Ma dernière sur le banc ? Ce n’est pas important, l’important c’est de fêter les actrices, les filles du groupe, celles qui partent, mais pas uniquement, celles qui restent aussi.Parce que, encore une fois, j’espère que les gens mesurent ce que cela veut dire, pour nous Achenheim/Truchtersheim, de figurer dans le Top 4 de la D2 avec dix victoires, un nul et six défaites en dix-sept matches. D’enchaîner l’accession de N1 en D2, puis trois maintiens en D2, avec une équipe réserve qui est passée de N3 en N1. Oui, ça a de l’allure. ».► LE MATCH D’APRÈSIl se disputera à la rentrée et toujours en D2. Pour la quatrième saison d’affilée, l’ATH se présentera sur la ligne de départ de ce championnat si concurrentiel et c’est déjà une victoire.Le deuxième échelon national va faire peau neuve, ce sera désormais un championnat avec une poule unique de quatorze équipes..► GÉNÉRIQUE DE FINC’est le baisser de rideau de cette saison, c’est donc aussi le baisser de rideau des “10 éclairages”…Alors, un grand et chaleureux merci à Aurélien Duraffourg et aux joueuses de l’ATH pour leur complicité, à Gabriel Pompa Valdez pour la mise en œuvre…Mais aussi un grand et chaleureux merci à vous toutes et à vous tous pour l’attention que vous avez porté à cette rubrique..