Samedi 20h30, les joueuses de Achenheim Truchtersheim Handball (ATH Handball) reçoivent Rochechouart Saint Junien 87 pour le 1er tour de Coupe de France.
Retrouvez la fameuse rubrique ‘Les 10 éclairages’, rédigée par Mme Christine André.
► UNE COUPE DE FRANCE RÉSERVÉE À L’ÉLITE
La Coupe de France nationale féminine ne concerne que les clubs de D1 et de D2, ce sont donc 28 équipes qui se présentent sur la ligne de départ.
► LE PREMIER TOUR
Seules les équipes de D2 seront sur le pont, mais pas toutes. Le relégué de D1 (Saint-Amand) et le finaliste de D2 de la saison dernière (Le Havre) sont exempts.
Il y aura donc six matches au programme: ATH – Rochechouart/Saint-Junien, Cannes – Clermont, Bègles – Noisy, Vaulx-en-Velin – Bouillargues, Octeville – Saint-Maur et Sambre Avesnois – Rennes.
► LE DEUXIÈME TOUR
Les six vainqueurs du premier tour disputeront très logiquement le deuxième où s’ajouteront Saint-Amand et Le Havre. Les clubs de D2 seront assurés de rencontrer à domicile un club de D1, classé entre la septième et treizième place lors de la saison dernière. Cela exclut notamment tous les clubs européens.
Ce deuxième tour se disputera le week-end des 16 et 17 octobre, juste après une semaine internationale.
► LE TENANT DU TITRE
C’est Brest qui avait remporté l’édition 2020/2021 en s’imposant (37-33) contre Nantes.
Avec neuf trophées à son palmarès, c’est Metz qui a le plus souvent remporté cette épreuve.
► UN ŒIL DANS LE RÉTROVISEUR
Par le passé, l’ATH a vécu de très jolis moments grâce à la Coupe de France. Voilà trois exemples très marquants, face à des adversaires de D1, lorsque le club alsacien évoluait encore en N1.
Le 18 Mars 2009 (8e de finale): ATH – Mios (27-30) à Truchtersheim (800 spectateurs).
Une soirée particulièrement sympathique. Mios, futur vainqueur de l’épreuve (victoire contre Metz en finale), était entraîné par Emmanuel Mayonnade et comptait dans ses rangs Myriam Borg-Korfanty, championne du monde avec l’équipe de France en 2003.
Le 7 janvier 2010 (16e de finale): ATH – Metz (28-43) à La Rotonde à Strasbourg (1500 spectateurs).
C’était une soirée particulièrement festive. Face à la grande équipe de Metz où évoluaient par exemple Cléopatre Darleux, Allison Pineau, Isabelle Wendling, Amandine Leynaud, Camille Ayglon et Katty Piegos, l’ATH avait livré un match plein de culot.
Le 19 novembre 2016 (16e de finale): ATH – Dijon (25-32) à Truchtersheim (600 spectateurs).
Dans l’équipe de l’ATH figuraient déjà Margaux Cintrat, Manon Hemmerlin et Manon Lhou Moha. Mais aussi Dalila Abdessalam qui, ce soir-là, avait dit: «Ça fait toujours plaisir de voir ce qui se passe plus haut. On se dit que le chemin est long mais j’ai le sentiment que tout le monde a pris du plaisir et c’était le plus important. Si on pouvait jouer plus souvent dans l’année des matches comme ça, moi ça m’irait. On prend conscience que notre groupe a des qualités et que l’on peut titiller de bonnes équipes.»
À l’issue de la saison suivante, en 2018, l’ATH montait en D2.
► LA RÉSERVE EN LEVER DE RIDEAU
Pour la réserve de l’ATH ce sera, ce samedi soir, l’ouverture du championnat de N1. Le groupe de Sophie Marangé et Nicolas Stoll sera opposé à Montigny-lès-Metz dès 18h à Truchtersheim.
► L’AFFICHE DU SAMEDI SOIR
Elle va forcément manquer un peu d’exotisme puisque l’ATH et Rochechouart/Saint-Junien viennent de se croiser, il y a quinze jours, en championnat.
► EN CHAMPIONNAT
Le 28 août dernier, l’ATH avait remporté, non sans quelques difficultés, le match d’ouverture de D2 contre le ROC-ASSJ d’Aline Varinot (28-26).
L’ATH (5e) vient d’enchaîner avec une deuxième très courte victoire à Clermont (30-31).
Rochechouart/Saint-Junien (10e) a encaissé une deuxième très courte défaite face à Vaulx-en-Velin (29-30).
► L’AVIS DE JAN BASNY
« Il y a plusieurs paramètres à prendre en compte, explique l’entraîneur de l’ATH. Le premier à avancer est que notre objectif est de gagner ce match pour se qualifier pour le prochain tour et pouvoir recevoir une équipe de D1. Ça c’est sur le plan comptable.
Le deuxième paramètre est que nous voulons aussi utiliser ce match comme un match de préparation, parce que juste après, nous allons enchaîner avec trois journées de championnat d’affilée en commençant par Octeville à domicile où l’objectif sera aussi de gagner. Donc, sur le plan tactique, il y aura la volonté d’essayer de travailler un peu pour la suite.
Le troisième paramètre est, si possible, de donner du temps de jeu à des joueuses qui font partie du groupe, mais qui ont un peu moins joué jusque-là. La saison sera longue, on va avoir beaucoup d’échéances, on va avoir besoin de tout le monde.
Nous allons chercher à améliorer notre qualité de jeu d’une façon générale. Lors du premier match, nous avons été plutôt bien défensivement, avec un petit trou en début de deuxième mi-temps. Lors du deuxième nous avons plutôt été bien offensivement en connaissant un temps faible assez long à partir de la 40e minute.
Des temps faibles, chaque équipe en connaît, la question c’est comment on les gère, leur longueur, l’évolution du score durant ces phases. Là, on est un peu défaillant et il y a aussi moyen de s’améliorer.
En revanche, nos fins de match sont intéressantes. Malgré le fait d’avoir été un peu malmenée avant, l’équipe a été capable de bien gérer ces moments, chaque fois avec des joueuses différentes, ce qui est très positif. »
► LE MATCH D’APRÈS
Retour au championnat, on disputera le samedi 18 septembre la troisième journée de D2. L’ATH recevra Octeville (20h30) à Truchtersheim.