Samedi, à 20h00, les PIRATHS se déplacent à Besançon pour disputer la troisième journée de championnat Ligue Butagaz Energie.
Pour tout comprendre aux enjeux de cette rencontre et de cette journée, voici les 10 éclairages proposés par Christine André.
► MÉRIGNAC REPÊCHÉ
La nouvelle est tombée vendredi dernier juste avant la deuxième journée de championnat, Mérignac a été repêché et disputera bien le championnat de D1. Les Girondines jouent leur première rencontre à Metz ce mercredi et devront rattraper deux matches (à Besançon et contre Brest), ceux des deux premières journées.
► LE CONTEXTE
Les joueuses du SATH ont démarré leur saison par deux défaites. La première, logique, contre Nantes (34-41), la deuxième, frustrante, à Toulon (26-25).
Besançon vient de s’incliner à Saint-Maur (26-25) pour son premier match de la saison.
► PREMIERS ENSEIGNEMENTS
Metz et Nantes filent déjà grand train avec deux larges victoires et une différence de buts de +26 et +21.
Saint-Maur, l’autre promu avec le SATH, vient de remporter sa première victoire contre Besançon (26-25) avec notamment dix buts de Mathilde Plotton.
► UN PRÉCÉDENT
Le Strasbourg ATH et Besançon se sont croisés lors de la phase de préparation, le 2 août, pour ce qui était leur premier match amical avec une courte victoire des joueuses de Sébastien Mizoule (33-31).
► RETOUR À BESANÇON POUR JAN BASNY
Après avoir croisé Nantes lors du match d’ouverture, Jan Basny va rencontrer un autre de ces anciens clubs, lui qui a entraîné Besançon entre 2007 et 2009. «C’est loin, ça date un peu tout ça, mais j’ai gardé beaucoup de contacts là-bas, notamment avec les bénévoles raconte le technicien tchèque. J’aime bien ce club, les conditions de travail y sont idéales.»
► BESANÇON, UN PAN D’HISTOIRE
L’ESBF, c’est un club historique du handball féminin français. Champion de France à quatre reprises (1988, 1998, 2001, 2003), il est notamment célèbre pour avoir connu une saison hors du temps en 2002/2003 avec un quadruplé de légende (Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupes, championnat, Coupe de France, Coupe de la Ligue). C’était même la première équipe féminine française à triompher au niveau européen (contre le Spartak Kiev en finale). Dans ce groupe entraîné par Christophe Maréchal, on trouvait par exemple Valérie Nicolas, Véronique Pecqueux, Sandrine Mariot, Raphaël Tervel et Myriame Saïd Mohamed. Mais aussi évidemment Sophie Herbrecht. Sous le maillot de l’équipe de France, elles deviendront championnes du monde quelques mois plus tard.
► LES MOTS DE TYPHANIE PERRIN
«Je me sens bien physiquement et prête à attaquer les matches à 100%, explique la gardienne du SATH qui revient d’une opération du genou. Forcément, après sept longs mois d’absence on a envie de jouer, envie de prouver aussi qu’on a bien fait de me faire confiance.
Nous restons malheureusement sur un match compliqué à Toulon. On espérait tous mieux, mais nous n’avons pas réussi à tout mettre en œuvre pour gagner. Maintenant, on s’est dit les choses franchement et nous sommes prêtes à repartir de zéro, à vraiment commencer notre championnat. Le groupe de l’année dernière a réussi de belles choses, mais n’a pas fait tous ces efforts juste pour être en D1, notre but est de montrer qu’on a le niveau et d’y faire notre place.
À Besançon, tout va partir du collectif, tout le monde va devoir s’y mettre pour chercher la victoire. Besançon vient de perdre contre la Stella, comme nous, ses joueuses ont dû prendre une bonne “soufflante”. Ce sera un beau duel entre deux équipes remontées. Ce sera à nous de tout faire pour le gagner.»
► LES MOTS DE JAN BASNY
«La déception est toujours présente par rapport à notre prestation à Toulon, explique l’entraîneur du SATH. Pas par rapport à notre résultat, ça peut arriver, mais à cause de la qualité de notre jeu. J’espère que l’on ne va pas regretter ces points qui ont filé entre nos mains. Car si nous avions été capables de reproduire notre qualité de jeu montrée en préparation, on pouvait obtenir bien mieux que ça.
Besançon est une équipe presque européenne (6e du dernier championnat avec le même nombre de points que Chambray, 4e). Elle a connu un jour sans à la Stella, un peu comme nous à Toulon, on verra qui aura le mieux digéré, même si les Bisontines auront l’avantage d’être à domicile et c’est toujours dangereux de jouer là-bas. C’est une équipe qui joue beaucoup en duels, au près, avec un jeu rapide et qui aura l’obligation de gagner.
C’est un match prenable pour nous, c’est peut-être justement face à ce genre d’équipes que la différence peut se faire dans ce championnat.
J’attends une réaction dans le comportement, nous devrons nous comporter comme une équipe et pas comme quatorze joueuses, mais aussi une amélioration de notre qualité de jeu. Je n’aime pas trop ces phrases, mais on dit que c’est dans la défaite que l’on apprend le plus, j’espère que ce sera le cas.»
► DU CÔTÉ DE LA RÉSERVE
Tombée en N2 à l’issue de la saison dernière, la réserve du SATH aura pour mission de tout de suite retrouver la N1. Cette saison, Sophie Marangé sera accompagnée de Jean-Philippe Mall sur le banc de touche. Premier match de championnat, ce samedi (18h) à Truchtersheim contre Mulhouse/Kingersheim.
► HORIZON
Samedi prochain, le 16 septembre, le SATH recevra Saint-Maur (20h30) à Truchtersheim.
Billetterie PIRATHS – Stella Saint Maur :
Piraths handball – stella saint maur, ligue butagaz energie, j4 (helloasso.com)
Billetterie PIRATHS – Sambre Avesnois :
Piraths handball – sambre avesnois, coupe de france, 1ère journée (helloasso.com)