SAMEDI, LES PIRATHS DE STRASBOURG ATH ACCUEILLENT METZ HANDBALL – CHAMPION DE FRANCE – POUR LE COMPTE DE LA 17 EME JOURNEE DE LIGUE FEMININE DE HANDBALL.
POUR TOUT COMPRENDRE AUX ENJEUX DE CETTE RENCONTRE, VOICI LES 10 ÉCLAIRAGES PROPOSÉS PAR CHRISTINE ANDRÉ EN PARTENARIAT AVEC PRIMEAT – PRIMACASA.
► LE CONTEXTE
Le SATH (11e) a concédé, à Nice (28-22), sa douzième défaite de la saison.
Metz (1er) a remporté, à Mérignac (22-44), sa quinzième victoire de la saison.
Le classement officiel de la LIGUE BUTAGAZ ENERGIE : Ligue Butagaz Energie 2023-24 – Classement Général – Fédération Française de Handball (ffhandball.fr)
► LA SITUATION AU CLASSEMENT
Le SATH n’a pas avancé au cours de la 16e journée, ce qui n’est pas le cas de tous ses concurrents directs pour le maintien. En s’imposant (25-27) à Saint-Amand, la Stella Saint-Maur a en effet réduit la distance, elle est désormais de quatre points, avec le peloton situé juste au-dessus, composé de quatre équipes (SATH, Toulon, Saint-Amand, Mérignac). La situation est toujours favorable, mais elle réclame de la vigilance.
► DALILA ABDESSELAM PROLONGE
Rarement une joueuse n’avait autant incarné l’évolution du SATH. Dalila Abdesselam, la capitaine et meneuse de jeu des “Piraths” est arrivée en 2016 lorsque l’ATH évoluait en N1, elle a vécu deux sélections en équipe de France au mois d’octobre. Elle a surtout été particulièrement sollicitée ces dernières semaines avec des propositions en France, mais aussi à l’étranger.
« Je suis contente et reconnaissante de cette confiance renouvelée et je nous souhaite d’écrire encore de beaucoup de belles pages ensemble, de partager encore à l’unisson de belles émotions. »
► JAN BASNY AUSSI
Arrivé en 2021, Jan Basny, qui a su guider son groupe vers la montée en D1, sera logiquement toujours l’entraîneur du SATH la saison prochaine. Il sera épaulé par Louis Chaudeur, l’ancien coach des masculins de Strasbourg en D2 intègre le staff et va découvrir le handball féminin.
► RECORD AU RHENUS
Pour la première fois, le Strasbourg ATH va investir le Rhenus et la réception de Metz se fera à guichets fermés. 5575 spectateurs vont vibrer au rythme du handball féminin, ce sera un record d’affluence pour un match de D1F.
« Le record n’était pas la motivation première, c’est flatteur pour un promu, mais c’est anecdotique, explique Aurélien Duraffourg, le manager général du SATH. On espère surtout que cela va contribuer au développement du handball féminin. Et on souhaite le partager avec nos collègues de la LBE et de la LFH, on a besoin d’avancer tous ensemble. »
« C’est un message pour tous ceux qui doutaient de l’intérêt du sport de haut niveau féminin et du handball. Plus personne ne pourra dire qu’il n’y a pas de public pour lui, la SIG association avait déjà fait tomber ce tabou, nous sommes tous ensemble. Beaucoup de clubs et d’acteurs de la vie locale se sont mobilisés pour parvenir, avec notre identité, à cette magnifique démonstration de force. »
► METZ, PÊLE-MÊLE
Metz Handball, c’est la locomotive du handball féminin français depuis tant d’années qu’il est compliqué de choisir les superlatifs pour le qualifier. Quelques chiffres peuvent résumer sa constante domination avec 25 titres de champion de France, mais aussi deux participations au Final Four de la Ligue des champions (3e en 2022, 4e en 2019).
L’équipe est entraînée par Emmanuel Mayonnade depuis 2015.
La capitaine de cet effectif trois étoiles est Chloé Valentini. C’est la septième joueuse de l’histoire professionnelle du club lorrain à porter ce brassard, succédant à Bruna De Paula, Méline Nocandy, Astride N’Gouan, Grâce Zaadi, Nina Kanto et Isabelle Wendling.
Cinq championnes du monde françaises figurent dans l’effectif des “Dragonnes”, Chloé Valentini, Sarah Bouktit, Hatadou Sako, Lucie Granier et Camille Depuiset.
Les Messines, en s’imposant (25-24) contre Ferencvaros (FTC) samedi, terminent à la première place de leur groupe et sont directement qualifiées pour les quarts de finale de la Ligue des champions, elles seront opposées soit au CSM Bucarest de Laura Flippes, soit à Krim Mercator.
► LES MOTS DE SARAH MULLER ET JULIETTE DEMUTH
Les deux Alsaciennes du groupe des “Piraths” vont vivre samedi un moment particulier dans un lieu familier. Petit dialogue à deux voix.
Sarah: « Plus jeunes ou même après avec le Pôle, on allait au Rhenus surtout pendant l’EuroTournoi, on y a vu de grosses équipes et même l’équipe de France. »
Juliette: « C’est une salle qui accueille des gens compétents dans leur domaine et nous avons cette chance d’y jouer à notre tour. »
Sarah: « Il va y avoir beaucoup de monde, ce sera même un record pour un match de D1 féminine, j’espère que nous allons être à la hauteur de l’événement parce que le club a beaucoup travaillé pour que ce soit une grande fête. »
Juliette: « Ce sera important de montrer une belle image, de pouvoir exprimer notre envie et notre détermination. C’est une chance, une super expérience à vivre. »
Sarah: « Pour le moment, je ne réalise pas trop même si ça fait tellement longtemps que l’on parle de ce match. C’est en voyant le monde dans les tribunes qu’on pourra se dire, c’est maintenant. »
Juliette: « Nous préparons ce match comme un match classique. Nous irons au Rhenus mercredi pour déjà prendre quelques repères, on va s’y entraîner jeudi et vendredi pour éviter d’être surprises le moment venu. »
Sarah: « Contre Brest, nous avons montré que nous avons progressé, nous avons eu beaucoup de retours positifs après le match. Ce serait bien de réussir une prestation similaire. »
Juliette et Sarah: « On espère que la fête sera belle et que tout le monde sera content. Peut-être que ce n’est que le début de tout ça et que l’on sera amené à revenir au Rhenus. En tout cas, on a hâte d’y être et de vivre ce moment. »
► LES MOTS DE JAN BASNY
« À Nice, on n’était pas dans le mode adéquat pour nous permettre de gagner, explique l’entraîneur du SATH. Le fait de ne pas être complètement obligé de le faire a peut-être un peu joué, en tout cas, chaque fois qu’il y avait la possibilité de revenir, on a échoué par manque d’adresse ou en raison d’erreurs techniques.
À l’aller contre Metz, on avait perdu 46-18. Ce sera à nous de montrer que nous sommes capables de faire mieux, même si Metz a encore démontré sa force en s’imposant 44-22 à Mérignac. Nous nous sommes fixés des objectifs. Montrer de l’engagement, jouer jusqu’au bout, être à la hauteur de l’investissement du club, mais aussi arriver à se faire plaisir dans le jeu. Il faut féliciter les dirigeants du club qui se sont lancés dans cette organisation compliquée, c’était un pari, il est déjà réussi avec le remplissage de la salle. La plupart des joueuses vont pour la première fois jouer devant autant de monde, ça va être une bonne expérience. »
► DU CÔTÉ DE LA RÉSERVE
Les joueuses de Sophie Marangé et Jean-Philippe Mall ont perdu (25-20) à Reichstett samedi dernier le match au sommet de la poule 6 de N2. Elles restent en deuxième position derrière le leader, à quatre points. Six journées sont encore au programme d’ici la fin de saison.
Le premier de chaque poule, mais aussi les quatre meilleurs deuxièmes des huit poules (ce qui est actuellement le cas de la poule 6) accéderont à la N1.
► HORIZON
Le vendredi 8 mars (20h), le SATH se déplacera à Chambray, ce sera la 18e journée de D1.
L’horizon est lointain pour la réserve, le samedi 16 mars (18h à Truchtersheim) elle recevra l’ESSAHB, ce sera la 17e journée de N2.